mardi 22 novembre 2005

DA VINCI CODE

DA VINCI CODE Le roman de Dan Brown, Da Vinci Code, a connu un succès mondial. Maniant avec dextérité les intrigues du Polar et mélangeant les interprétations fantaisistes de l’histoire avec un zeste de scandale, il a suscité des réactions enflammées dans toutes les capitales du monde. Comme dans de nombreux romans, l’intrigue pourrait se situer à la conquête du Saint Graal. Le Saint Graal est le vase sacré que Jésus aurait utilisé lors de la dernière cène avec ses disciples et qui aurait recueilli son sang sur la croix. La recherche du Saint Graal est à l’origine des croisades entreprises au Moyen âge et elle sert de toile de fond pour le roman de Dan Brown. Le roman débute au Musée du Louvre à Paris, alors que l’on découvre le cadavre ensanglanté du conservateur du Musée, Jacques Saunière. De là, vont s’enchaîner les poursuites effrénées à Rennes-le-Château, le château de la Villette, l’Église St-Sulpice, Londres et l’Écosse, à la recherche du mystère entourant la mort de Jacques Saunière. L’auteur conclut à une vaste conspiration de l’Église Catholique et de sa police secrète, l’Opus Dei pour détruire les secrets découverts à Rennes-le-Château par Jacques Saunière. Ces secrets appartenaient au Prieuré de Sion, l’ordre des Templiers, dont Jacques Saunière, demeurait le dernier Grand Maître. Un livre écrit par Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir , " Code Da Vinci, L’Enquête " rétablit les faits sur l’authenticité des intrigues du roman de Dan Brown. Ainsi la Prieuré de Sion que Brown fait remonter au Moyen Âge a été fondée en 1956 par Pierre Plantard. Il s’empare du mythe Rennes-Le-Château, où le curé aurait découvert des parchemins conduisant au trésor des Templiers. Il invente le supposé mariage de Jésus avec Marie Madeleine, dont serait issue la branche des Mérovingiens. Les auteurs nient la conspiration de l’Église catholique et de l’Opus Dei pour faire disparaître les documents compromettants sur l’histoire de l’Église. Ils disent cependant que l’Église a porté des jugements excessifs sur la femme, considérée comme un objet de péché, et sur la sexualité, décriée dans bien des documents des Pères de l’Église, comme Tertullien et St-Augustin.. YVON

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